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TRIUNFO DE LA REVOLUCION CUBANA : L'Hymne du 26 Juillet

Nicolas Maury

Le 26 Juillet 1953 date de la fête nationale à Cuba

Les Cubains de tout âge reconnaissent aujourd’hui dans l’Hymne du 26 juillet un chant ayant une place à part dans l’histoire de ce pays des Caraïbes dont les habitants entonnent ou fredonnent ses paroles dans les moments patriotiques.

Voilà 57 ans, le leader de la Révolution, Fidel Castro, demanda à Agustin Diaz Cartaya de créer ce chant pour accompagner les assaillants des casernes Moncada et Carlos Manuel de Cespedes. Menée par environ 165 jeunes, cette action commença la lutte contre la dictature de Fulgencio Batista qui se termina 5 ans 5 mois et 5 jours après par le triomphe révolutionnaire du 1° janvier 1959.

Diaz Cartaya affirma à Prensa Latina qu’alors, il se surprit lui-même mais aussi qu’il avait éprouvé une grande fierté en obtenant deux choses très importantes : « L’une d’elle, précisa-t-il, fut d’être accepté dans le Mouvement et l’autre de devenir l’auteur de « l’Hymne du 26 juillet », nom définitif de ce qui était initialement intitulé « Marche de la Liberté ».

TRIUNFO DE LA REVOLUCION CUBANA : L'Hymne du 26 Juillet
D’après les historiens et les amis de la plus grande des Antilles, ce chant dépassa les frontières cubaines et prit un caractère universel. Après les assauts et prisonnier avec ses camarades d’idées et d’armes, Diaz Cartaya changea une strophe à partir d’une observation de Fidel Castro qui écrivit
dans une note…et à Thompson (pseudonyme de l’auteur) qu’il se souvienne du sang versé.

A partir de cette suggestion, il écrivit alors : « Le sang qui a été versé dans la province d’Oriente, nous ne devons pas l’oublier et pour cela, nous devons être unis, nous souvenant de ceux qui sont morts » et il substitua cela à un des passages originaux.

Des années plus tard, mis en musique par Carlos Faxas et d’autres camarades de Radio Cadena Habana, en février 1957, l’Hymne du 26 juillet fut à nouveau modifié comme en témoigne son créateur. Le mot « oriente » (dans la strophe indiquée) fut remplacé par Cuba pour éviter la régionalisation, indique aussi le père de la Marche d’Amérique Latine.

En accord avec des révolutionnaires connus, cet hymne fut présent dans les prisons, les actions clandestines, les combats et de nombreux épisodes héroïques. Peut-être le plus connu est-il celui d’une visite de Batista à la prison modèle de l’Ile des Pins (aujourd’hui « Ile de la Jeunesse »). Ceux que l’on appelait les Moncadistes l’entonnèrent avec force pour qu’il soit impossible au tyran de ne pas l’écouter. Depuis les débuts de Radio Rebelde, créée par le légendaire guérilléro argentin cubain Ernesto Che Guevara le 24 février 1958 dans la Sierra Maestra, l’hymne fut chanté entre les émissions.

Traduit dans plusieurs langues dont le russe, l’anglais, le français, le chinois et l’allemand, il devint aussi après le triomphe de la Révolution, un chant populaire au niveau national et international.

(traduction Gaston Lopez pour Cuba Si Provence - http://www.editoweb.eu/vive_cuba/)


Marchando, vamos hacia un ideal
sabiendo que hemos de triunfar
en aras de paz y prosperidad
lucharemos todos por la libertad.
Adelante cubanos
que Cuba premiará nuestro heroísmo
pues somos soldados
que vamos a la Patria liberar
limpiando con fuego
que arrase con esta plaga infernal
de gobernantes indeseables
y de tiranos insaciables
que a Cuba
han hundido en el Mal.

La sangre que en Oriente se derramó
nosotros no debemos olvidar
por eso unidos hemos de estar
recordando a aquellos que muertos están.

La muerte es victoria y gloria que al fin
la historia por siempre recordará
la antorcha que airosa alumbrando va
nuestros ideales por la Libertad.

El pueblo de Cuba...
sumido en su dolor se siente herido
y se ha decidido...
hallar sin tregua una solución
que sirva de ejemplo
a ésos que no tienen compasión
y arriesgaremos decididos
por esa causa hasta la vida
¡que viva la Revolución!

en français:

Nous marchons vers un idéal
Sachant que nous devons triompher
Dans une aire de paix et de prospérité
Nous lutterons tous pour la liberté.
En avant, Cubains !
Cuba récompensera notre héroïsme
Car nous sommes des soldats
Qui vont libérer la Patrie
Nettoyant par le feu
Qui détruit cette plaie infernale
De gouvernants indésirables
Et de tyrans insatiables
Qui ont plongé Cuba
Dans le mal.
Le sang qui a coulé en Oriente
Nous ne devons pas l’oublier.
Pour cela, nous devons être unis
Nous souvenant de ceux qui sont morts.
La mort est victoire et gloire
Dont l’Histoire se souviendra toujours,
La belle torche qui éclaire
Nos idéaux de Liberté.
Le peuple de Cuba…
Plongé dans sa douleur, se sent blessé
Et a décidé…
De chercher sans trêve une solution
Qui serve d’exemple
A ceux qui n’ont aucune compassion
Et nous risquerons sans hésitations
Notre vie même pour cette cause.
Vive la Révolution !
(traduction Gaston Lopez pour Cuba Si Provence - http://www.editoweb.eu/vive_cuba/)



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